29 mars 2024 | 11:27
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Le 28 juin, la démocratie sera participative… ou pas.

Le deuxième tour de l’élection municipale le 28 juin prochain sera l’occasion de faire un choix entre deux conceptions très différentes de la relation entre l’exécutif municipal et les citoyens.

Les notions de démocratie participative et d’intelligence collective sont au cœur du projet porté par Gilles Mergy et son équipe. L’équipe à la ferme volonté de faire enfin vivre les outils de la démocratie participative qui bien que mûrement réfléchis depuis presque dix ans, n’ont jamais été réellement mis en œuvre. Nous sommes conscients du travail nécessaire, des difficultés et du challenge et c’est pour cela que Gilles Mergy a retenu la proposition faite pendant les ateliers fontenaisiens de confier cette mission à un maire adjoint appuyé par une équipe à la mairie. Loin d’être un gaspillage, c’est la garantie pour notre équipe de concevoir de meilleurs projets et de limiter les recours, sources de perte de temps et de frais. Sur le long terme, nous voulons même aller plus loin et réfléchir ensemble pour que l’implication de tous soit mieux garantie et plus efficace. La votation citoyenne, la réunion annuelle de suivi, sorte d’entretien annuel de l’équipe municipale, l’expérimentation d’un conseil municipal citoyen et l’observatoire de la participation citoyenne seront autant d’innovations que nous pourrons co-construire pour concrétiser cette ambition.

Dans le projet de Laurent Vastel et son équipe, la notion de démocratie participative n’apparaît quasiment pas. On trouve simplement quelques propositions a minima dans le volet gouvernance du projet. En tant qu’ancien responsable associatif, j’ai pu constater que Laurent Vastel voit ceux qui souhaitent donner leur avis exclusivement comme des groupuscules de personnes non représentatives qui voudraient défendre un intérêt personnel. Il n’imagine pas qu’il puisse être possible de s’exprimer ou d’agir de façon désintéressée pour sa ville. Avec cette attitude de fermeture, il ne favorise pas l’accueil de propositions alternatives. Il se prive ainsi de potentielles bonnes idées et aboutit à des projets qui ne répondent pas bien aux attentes des fontenaisiens.

Nous ne sommes pas naïfs, les groupes de pression peuvent exister, mais nous ne nous abriterons pas derrière un risque potentiel pour refuser tout débat et empêcher le fonctionnement efficace des instances de démocratie participative.

Nous sommes convaincus que si il y a un danger, c’est d’imaginer qu’il soit durablement possible de faire vivre une démocratie locale sans débats.

Le débat n’a pas réellement lieu pendant les élections. Il s’agit plus d’un choix de personnes, de sensibilité, de méthode et de confiance. A aucun moment les candidats ne confrontent leurs arguments en transparence devant les électeurs. C’est d’ailleurs dommage car la tenue de vrais débats permettrait d’aller au-delà du ping-pong verbal stérile, de la caricature et de réellement faire ressortir plus sereinement les choix politiques des uns et des autres.

Sans volonté de l’équipe dirigeante, le débat ne peut pas avoir lieu non plus après les élections avec le système électoral municipal qui donne une forte prime au vainqueur et permet de diriger la ville sans réel contre pouvoir de l’opposition.

La démocratie participative est la seule chance d’avoir un débat sur les sujets qui nous concernent tous, alors le 28 juin votez pour une ville plus citoyenne avec une équipe qui vous écoutera et qui fera enfin revenir du débat sur les choix qui nous concernent.

La démocratie, c’est avec Mergy !

Antoine Thill

1 RÉPONSE

  • Merci Antoine pour cet article en ouverture
    Je pose déjà la question du bien fondé de la construction en hauteur qui serait une meilleure solution que l’ exode urbain, en ce qu elle utiliserait moons de surface au sol par habitants.
    En effet les spécialistes de l écologie de la métropole précisent dans le PCAEM (400 pages un peu fastidieux mais ça se lit et qui va s’ imposer aux territoires et leur PCAET qui doit être “compatible”, selon l’exigence de l’ actuel président É Macron) que ces modèles finalemenr ne laissant pas passer ni l’ air ni les flux propices à la continuité des écosystèmes, ne sont pas bons et imposent des petites constructions de 2 à 3 étages.
    Donc j ai hâte de solutionner ce débat car je me suis engagée en écriture et en idées non pas politiques mais littéraires, et souhaitent bien défendre cette vision..j espère que Fontenay saura répondre avec un beau débat et s engager sur ces sujets cruciaux le temps venu.
    D’ ici là bonne chance et encore merci pour ce bel article
    Joëlle Touzet

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