La Trace d’un maire sur sa ville

François de Mazières, maire (DVD) de Versailles vient d’écrire en mai dernier un ouvrage intitulé « Pour une ville belle » (éditions Eyrolles).

Hormis le fait qu’il donne son avis en 10 chapitres sur des propositions permettant de contribuer à la beauté de la ville, il écrit « Participer à l’histoire de sa ville, pouvoir y laisser une trace, c’est l’un des attraits les plus forts de la fonction de maire. »

Encore faut-il que cette « trace » ait été définie en plein accord avec les citoyens…

Personnellement, je suis ravi que des Fontenaisiens se soient mobilisés ces dernières années pour s’opposer aux « traces » que l’actuel maire de Fontenay aux roses a voulu nous laisser.

Sans que cette liste soit exhaustive, rappelons-nous 

• que le fameux immeuble « Stalino-Versaillais» et cette petite folie projetés en fond de la place du Général de Gaulle ont rejoint la poubelle des projets totalement inadaptés à leur environnement,
• que le projet d’immeuble avec un local commercial au 10^ème et dernier étage, coincé entre 2 bâtiments du mail Boucicaut, s’est évaporé à la suite du refus des copropriétaires concernés,
• que la démolition de la cuisine centrale et la reconstruction d’une méga cuisine pour alimenter également 3 autres communes ont périclité avant la mise au point du projet,
• que le méga pylône d’antennes relais implanté contre l’emprise des terrains de tennis a été contraint de trouver un autre site,
• que le montage juridique permettant la démolition du gymnase des Potiers pour en réintégrer un nouveau dans un vaste projet immobilier situé en face d’une zone pavillonnaire s’est avéré être non conforme au code des marchés publics.

Et pour les citoyens que nous sommes et pour ceux qui vont nous succéder, tout l’enjeu de la prochaine élection municipale est bien de se positionner sur la « trace » que chaque candidat s’engage à nous laisser.

Bernard Welter