19 mars 2024 | 04:01
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Municipales à Fontenay aux Roses

J’ai commencé ma vie de citoyen engagé en Bretagne, dans le Finistère, dans la seconde moitié des années 1970. Mes premières campagnes électorales furent les municipales à Brest en 1977, puis les législatives de 1978.

A l’époque l’extrême droite n’existait pas réellement, mais on pouvait lire des tracts, ou regarder des affiches, de droite (à l’époque c’étaient le RPR de Chirac et l’UDF de Giscard), qui disaient en substance “si la gauche est élue, elle va vous prendre vos terres et vos vaches”. Beau programme !

Ni l’élection de Francis Le Blé, socialiste élu maire de Brest en 1977, ni celle de François Mitterrand, en 1981, n’eurent de telles conséquences. Aucun responsable politique n’en avait jamais douté, mais il était de bon ton de faire peur…

J’ai, depuis le début des années 90, pris beaucoup de recul par rapport à l’action politique, tout en gardant des convictions de gauche.

Et voilà qu’au printemps 2017 un cauchemar me réveille : je me voyais devoir choisir au second tour des présidentielles entre deux candidats des extrêmes, l’une de droite, l’autre dit de gauche, qui conduiraient la France à la ruine en moins 18 mois… Je me suis juré de ne pas léguer ce choix à mes petits enfants.

Voilà pourquoi je me suis rallié à la candidature d’Emmanuel Macron à la présidentielle, puis aux candidats LREM aux législatives et aux européennes. Des choix que j’assume sans ambiguïté.

Nous voilà à la veille des élections municipales. Mon constat est qu’il y a, dans ma ville de Fontenay-aux-Roses, deux démarches antagonistes :
. d’une part ceux qui, s’appuyant sur un bilan mitigé, ne proposent rien, passent leur temps à dénigrer leurs adversaires, et font preuve d’un sectarisme inqualifiable (je les mets au défit de démontrer le contraire !)…. Et osent revendiquer l’investiture LREM !

. de l’autre des militants, qu’on peut certainement qualifier de gauche, ou de centre gauche, qui proposent des orientations et une méthode, préparer un programme en prenant l’avis des citoyens de la ville. Une démarche, je l’ai déjà écrit, que LREM ne devrait pas renier.

Mais ce n’est ps l’objet principal de mon texte

Je suis tout simplement effaré devant les réactions à certains à mes publications, quand j’appelle LREM à ne pas soutenir le maire sortant. Par exemple celles d’une supportrice du Maire sur mon blog, où l’on frôle la tentative d’intimidation (je tiens tous les textes à disposition).

Je suis également très étonné des réactions de certains des soutiens de la majorité municipale sortante sur twitter : on ne discute de rien ; on dénigre tout ! Exemple : “Ce n’est pas des sondages que l’on s’inquiète mais de la démocratie quand on lit la démagogie et les mensonges sans honte… qui n’ont qu’un but: tromper les gens !” Affirmation totalement gratuite, sans le moindre début de preuve…

On est là clairement dans la rhétorique des années 70, avec une majorité sortante qui ne supporte pas la contestation mais qui n’a pas d’autre argument que le dénigrement à opposer.
Un vrai retour dans le passé !
Michel Giraud

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