5 décembre 2024 | 18:20
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Quand on ne sait pas combler un trou ici, on préempte et on exproprie là…

L. Vastel a été incapable depuis 10 ans maintenant de trouver une solution pour remplacer le projet d’immeuble sur la place du général de Gaulle.

Depuis 10 ans, nous avons un trou de chantier en cœur de ville.

La seule raison est que L. Vastel n’a pas voulu, pas su, élaborer un projet en accord avec les riverains et les associations concernées mais a voulu passer en force pour tenter d’implanter un immeuble gigantesque qui écraserait un des rares bâtiments historique de la ville : le Chateau Laboissière. 

Evidement un recours contentieux parfaitement justifié est en analyse au tribunal administratif.

Bilan : depuis 10 ans, un trou, des planches, des balustrades en plein cœur de ville.

Pendant ce temps un ex adjoint explique dans un blog fontenaisien avec force d’articles aussi indigestes que fallacieux que pour attirer de nouveaux habitants, il faut construire encore et encore ! Et cela alors que la population ne cesse de baisser à Fontenay (-800 habitants depuis fin 2020) comme globalement en Île de France. 

Pour attirer du monde il serait bien plus urgent de rendre cette ville attrayante, par exemple avec un cœur de ville sans chantier.

Eh bien, au lieu de reprendre ce sujet qui est lui d’intérêt général -c’est le cœur de ville- avec les riverains et les associations concernées pour redonner à la place centrale de la ville la cohérence qu’elle mérite, L. Vastel s’engage en catimini dans une aberrante convention avec un opérateur public foncier portant sur 3 zones de la ville pour construire 135 appartements, chiffre écrit dans la convention signée par L. Vastel lui-même mais sur lequel L. Vastel écrit le contraire dans sa note d’invitation à la réunion publique du samedi 5 septembre. Allez comprendre !!! 

Convention aberrante car voilà un document qui va donner à un opérateur public foncier la possibilité de préempter voire exproprier des propriétaires qui n’auront plus le droit de vendre eux-même après la négociation de leur choix avec le constructeur de leur choix ! C’est le Maire lui-même qui désignera le promoteur/constructeur !

Et cela sans qu’aucun motif d’intérêt général n’ait été défini.

(A ce stade une question juridique se pose quant à un éventuel excès de pouvoir, un juriste devrait regarder cette convention léonine).

On retiendra de tout cela que L. Vastel n’a aucune vision à moyen et long terme de la ville de Fontenay-aux-Roses et qu’il ne tente que des coups d’opportunité à très court terme.

Mais heureusement grâce à la vigilance des Fontenaisiens, il ne réussit pas souvent. 

Espérons que ce soit le cas de cette convention. 

Les Fontenaisiens qui aujourd’hui ne sont pas mobilisés parce que pas directement touchés devraient se méfier. 

Car l’histoire de ces 10 dernières années sous les deux mandatures de L. Vastel nous enseigne que personne dans la ville n’est à l’abri d’une nouvelle aberrante idée de bétonisation sans consultation des riverains et/ou des associations concernées au mépris le plus basique de l’équilibre et de la qualité de la vie dans Fontenay-aux-Roses.

Daniel Marteau

1 RÉPONSE

  • VASTEL – apprenti urbaniste

    Imiter le baron HAUSSMANN et les grands travaux de Paris demande hauteur de vue et talent.
    Singer un précédent maire de Fontenay et ses bourdes est bien plus facile, sachant qu’il a finalement été contraint de démissionner.
    VASTEL L. pense à l’un mais fait comme l’autre, au risque de chuter à son tour, non sans avoir contrarié moralement et financièrement quelques habitants.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Eug%C3%A8ne_Haussmann
    HAUSSMANN Georges-Eugène – au second Empire et sur ordre de l’Empereur Napoléon III, il reçoit (1853) pour mission de poursuivre un plan de réaménagement de la capitale décidé notamment après une épidémie de choléra (1832) et des mouvements populaires (1830, 1848): percer de large avenues dans la capitale pour que les troupes puissent manœuvrer et mater les foules, créer un réseau d’assainissement etc. Des quartiers entiers sont démolis, des immeubles plus qualitatifs reconstruits en style “haussmannien”, les occupants déplacés en périphérie ne sont évidemment pas revenus les habiter et d’autres ont pris leur place. Les promoteurs du moment ont fait fortune à construire des rues entières de bâtiments quasi-standardisés: proportions et matériaux imposés, loge de concierge au rez-de-chaussée, appartement bourgeois au 1er étage et grande hauteur de plafond et long balcon filant, moins haut aux étages suivants avec garde-au-corps seulement, chambres de bonne mansardées, cour intérieure. C’était le Second Empire et c’était à Paris et l’insalubrité moyenâgeuse commandait qu’on y remédie. La raison d’Etat a fait le reste et les récalcitrants ont été matés. C’était un autre siècle, un autre monde.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_maires_de_Fontenay-aux-Roses
    MOYSAN Alain – maire de Fontenay-aux-Roses (1989-1994), il n’a pas tardé à déclarer mitées et miteuses les parcelles en damier entre les rues Boucicaut et Laboissière: maisons et jardins qualifiés d’insalubres. Les hangars “inutiles”, les petits jardins et arbustes et plates-bandes, les cabanes à outils ne pourraient-ils pas laisser place à des constructions neuves, plus valorisantes et tirées au cordeau ? Aussitôt dit, une ZAC Zone d’Activité Concertée et une SEM Société d’Economie Mixte sont créées, en vue d’exproprier, démolir et reconstruire “différemment”. Le pot aux roses découvert, les palissades autour de la place du Général de Gaulle ont fait monter la moutarde au nez des fontenaisiens, avant l’abattage programmé des marronniers, le décaissement de la place, la construction d’un marché enterré, surmonté d’un curieux jardin à la françaises etc. Hué au théâtre des sources où il a été empêché d’expliquer l’inexplicable, le maire a démissionné à la suite de son conseil municipal et l’affaire s’est arrêtée là. Le maire suivant s’est bien gardé de renouveler l’expérience et préféré ménager sa réélection.

    https://www.hatvp.fr/%20fiche-nominative%20/?declarant=vastel-laurent
    VASTEL Laurent – les projets immobiliers fleurissent depuis que le PLU favorise des bâtiments plus hauts, plus larges et plus rentables. Que les dossiers déposés soient hors des clous n’empêche pas la commune de délivrer les permis de construire, au cas où personne ne s’en aperçoive. Les voisins interloqués par l’irrégularité des projets multiplient les recours en justice. Rien n’arrête les services techniques et surtout pas les projets de construire sur emprise publique des bâtiments aux fenêtres donnant chez le voisin etc. Sur un malentendu, on pourrait conclure…
    26/09/2024 – l’annonce est faite au conseil municipal d’un projet entre les rues Boucicaut et Laboissière de préempter, expulser, démolir, confier à un promoteur la reconstruction de bâtiments “valorisants” à la place de prétendues “masures”. Ça rappelle le projet abandonné il y a quelques décennies par un prédécesseur. Le périmètre est dessiné, le cadre juridique en cours de signature, les propriétaires prévenus par courrier, les voisins immédiats avertis que ça pourrait bien s’étendre davantage. Deux autres quartiers sont également concernés.
    Les rues de Fontenay n’ont pas la largeur des grands boulevards. Des façades de 21m à l’égout de toit créeront une voirie “canyon”. Caser 135 logements sans pouvoir redimensionner le plan de circulation est ubuesque. Les contraintes sont trop grandes et ça ne rentre pas.
    Dans l’intervalle, à qui et comment vendre au prix du marché ? Après préemption, le service des domaines dira un prix inférieur. Les promoteurs ne feront plus aucune offre aux propriétaires, attendant de racheter moins cher à la commune.
    Du sabotage, je vous dis. De l’ingérence dans les affaires privées. Des insomnies assurées. Un nœud à l’estomac, à tout le moins.
    On ne s’improvise pas aménageur. On commande une étude de faisabilité dont on communique le rapport final, puisqu’il a été payé sur fonds publics. On ne prétend pas insalubre des bâtiments entretenus et ravalés pour la plupart. On incite à améliorer ceux qui doivent l’être. On ne jette pas un regard envieux sur le bien d’autrui. On entretient sa propre maison, au risque de se voir à son tour taxé de négligence (volets vermoulus, ravalement, antenne de toit arrachée etc)…

    Circulez, Monsieur VASTEL: vous n’êtes que de passage.

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