19 mars 2024 | 08:10
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Fontenay-aux-Roses et les Hauts-de-Seine

Dans son éditorial d’avril du MAG Laurent Vastel a indiqué que notre conseillère départementale n’était associée à aucun dossier concernant notre ville. Cette situation paradoxale nous semble préjudiciable à Fontenay-aux-Roses.

Fontenay a la chance d’être dans les Hauts-de-Seine, le département le plus riche de France après Paris.

Depuis juin 2021 le canton de Châtillon-Fontenay-aux-Roses dont nous faisons partie, y est représenté au Conseil Départemental par :

  • Astrid Brobecker , conseillère municipale de Fontenay-aux-Roses
  • Lounès Adjroud, maire-adjoint de Châtillon

Notons qu’Astrid Brobecker y est membre de la commission des solidarités, des affaires sociales, de l’enfance et de la famille, ainsi que de l’importante commission d’appels d’offres. Au département, tous les conseillers sont en effet associés au travail et aux décisions, qu’ils appartiennent ou non à la majorité départementale.

Le budget du département des Hauts-de-Seine est considérable. Pour 2022 on y trouve :

  • 1,977 milliard d’euros pour les dépenses de fonctionnement, avec en particulier
    • 949 m € pour l’action sociale
    • 213 M€ pour la protection de l’enfance
    • 333 M€ pour les personnes âgées et handicapées…
  • 772 millions d’euros en investissements, avec en particulier :
    • 20 M€ consacrés chaque année à la rénovation et de modernisation des EHPAD
    • 150 M€ pour renouvellement urbain (engagement pluriannuel)
    • 163 M€ pour la facilitation des déplacements et les mobilités
    • 150 M€ pour un Plan Vélo qui permettra d’aménager 120 km d’itinéraires cyclables, (engagement pluriannuel)
    • la construction et l’ouverture d’équipements majeurs (stade départemental Yves-du-Manoir, centre aquatique de La Grenouillère, musée du Grand Siècle à Saint-Cloud, Jardin des métiers d’Art et du Design à Sèvres).

Ce budget d’investissement, en augmentation de 226 M€ par rapport à 2021, atteint cette année son maximum historique. Le département peine cependant à dépenser ce budget. En 2021 cela s’est traduit par un excédent budgétaire de 540 M€, somme équivalente aux années antérieures.

Il existe un contrat départemental entre Fontenay-aux-Roses et les Hauts-de Seine pour la période 2020-2022. Ce contrat, d’un montant de 4,7 M€, est destiné à plusieurs projets structurants :

  • 880 k€ pour réhabilitation de l’école maternelle Scarron (55% du coût global)
  • 1 382 k€ pour la rénovation du Centre de Loisirs Pierre Bonnard (49% du coût global)
  • 800 k€ pour l’Espace Culturel et Associatif Jean Moulin (ex conservatoire Soubise) (58% du coût global)
  • 980 k€ pour le Pôle Sportif Coulée Verte : (51% du coût global)
  • 250 k€ pour l’aménagement des parkings du Centre-Ville : (50% du coût global)

Un nouveau contrat devra être établi pour les années qui viennent.

Les subventions du département, avec celles du territoire, sont indispensables à la réalisation des grands projets de notre ville.

Or toutes les communes du département rivalisent pour obtenir ces subventions.

Notre conseillère départementale et notre maire doivent donc disposer de toutes les informations utiles, côté ville et côté département, pour faire avancer efficacement nos projets.

Dans l’intérêt de Fontenay-aux-Roses il serait donc extrêmement souhaitable qu’Astrid Brobecker et Laurent Vastel collaborent et coordonnent leurs actions. C’est aussi la volonté des habitants, exprimée par leur vote de 2021.

 Alain Delahaye pour l’Association CIVIFAR

1 RÉPONSE

  • En réalité, notre majorité municipale ne souhaite pas travailler avec les élus de l’opposition, qu’elle passe son temps à dénigrer (Cf. de nombreux éditos et tribunes dans Fontenay le Mag).
    Elle s’interdit donc de coopérer avec M. Adjroud et Mme Brobecker, qui découvrent les demandes de la ville via les services du département. Où est l’efficacité ?
    Cela se double de petites mesquineries qui ne grandissent pas leurs auteurs, comme les affiches de la Conseillère départementale collées en bas des panneaux municipaux, en dessous de celles du maire, où elles sont plus facilement dégradées, ou le refus d’accorder à Mme Brobecker des temps de permanence dans les locaux municipaux.

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