Des justifications difficiles à suivre.

Dans son dernier article « Ce que veut dire le vote blanc » , Mme Bourdet  traite de 2 points que je souhaite commenter: 

–« En aucun cas le vote blanc ne correspond à un vote pour tel ou tel candidat ».

Si c’est une évidence que voter blanc n’est pas voter pour tel ou tel candidat, si effectivement le vote blanc traduit qu’ aucun candidat ne  convient ( mais donc qui conteste cela?), voter blanc au second tour d’une élection ne permet pas de donner à celui arrivé second la possibilité de rattraper le 1 er. En ce sens en votant blanc, on avantage le 1 er , ce que dans le langage courant on résume par « donner sa voix au 1 er ». 

On peut jouer sur les mots, on peut écrire ce que l’on veut, en terme de résultat c’est ainsi. C’est la conséquence inéluctable d’un vote blanc, avec la façon dont le vote blanc est aujourd’hui comptabilisé dans les résultats.

S’acharner article après article à essayer de dire autre chose c’est essayer de justifier sa prise de position dans ce second tour de l’élection municipale en niant l’évidence en terme de résultat.

–« Pour G.Mergy, voter blanc … ce serait donner sa voix à son concurrent. Il  propose dans son catalogue de promesses électorales de prendre en compte le vote blanc pour une votation citoyenne. Dire une chose, écrire son contraire, que faut-il en penser? »

Je comprends pas où est la contradiction. 

Gilles Mergy écrit simplement la conséquence en terme de résultat  d’un vote blanc au second tour, comme je viens de l’indiquer plus haut, bien entendu avec la façon actuelle de comptabiliser les votes blanc.

En quoi cela serait contraire avec le fait de vouloir, demain, tenir différemment compte des votes blanc ? 

La contradiction que Mme Bourdet veut lire dans les propos de G. Mergy m’échappe.

S’agit-il de trouver des arguments pour brûler aujourd’hui le programme que l’on a adoré hier alors qu’il n’a pas changé?

C’est vrai que l’exercice est difficile.

Ici il est complétement raté. 

Daniel Marteau