L.Vastel, un maire très présent dans les médias mais…
L. Vastel ou ses proches parlent beaucoup dans les médias … Le Parisien, TF 1 et maintenant La Croix ( voir pièce jointe).
On a déjà lu dans ce blog ce que les uns ou les autres pensaient des articles ou interviews dans les 2 premiers médias.
Le texte dans La Croix n’est pas mal non plus.
D’abord il ne dit pas qu’entre le moment où il s’aperçoit qu’il ne se sent pas bien et son hospitalisation il se passe plusieurs jours alors qu’il est contagieux.
Ensuite il n’est pas fait mention du fait que pendant à peu près 1 semaine il n’a pas alerté les Fontenaisien qu’il était probablement touché par le virus et que ceux qu’il avait côtoyé devaient consulter leurs médecins . Mais dans cette même période il se permet de écrire une lettre aux Fontenaisiens sans aucunement mentionner cela !
Mais le pompon c’est qu’il déclare dans La Croix « C’est beaucoup moins le jour du vote que le travail de terrain qui a été un facteur de contamination, car les gens ne comprenaient pas que vous fassiez une campagne électorale à distance, sans serrer la main ».
Comme si un maire, médecin de surcroit ne pouvait pas en pleine période de virus connu de tous garder ses distances et expliquer aux Fontenaisiens que c’est pour eux qu’il agit ainsi !
A lire cette phrase on pourrait même se demander si dans son esprit ce ne sont pas les Fontenaisiens qui l’auraient contaminé à force de vouloir lui serrer la main !
Est-ce une rédaction maladroite d’un journaliste ou une façon de cacher une faute lourde pour un maire médecin qui se sent mal alors que le virus est déjà bien connu, de n’avoir pas alerté très rapidement ses administrés ?
C’est étonnant cette indigestion de presse. Ça pourrait laisser penser que la campagne électorale qui n’a pas été jusqu’a présent d’une dignité exemplaire sur les réseaux sociaux se poursuit aujourd’hui au même rythme dans les médias.
Un peu plus de recul quand on a commis une telle faute vis à vis de ses administrés ne serait pas mal venu.
Pascal Renault
1 RÉPONSE
Pourtant dès le 28 février dernier, soit 15 jours avant le premier tour des élections municipales, Olivier Véran, le ministre de la santé avait recommandé d’éviter les poignées de main. Les Fontenaisiens ne sont ni des ignorants, ni des imbéciles. Ils étaient tout à fait capables de comprendre cette recommandation, si elle avait été formulée par un candidat lui-même médecin.
Yvonne Rezvani médecin épidémiologiste