La finale. Notre reporter était là.

Notre envoyé spécial nous rapporte ce qu’il a entendu à la sortie de salle de spectacle où se jouait la dernière représentation de la saison 2014-2020 de L. Vastel devant un public clairsemé pour cause de lassitude massive, d’indigestion de promesses, et de crainte d’être accusé d’agir par intérêt personnel.

Quelques personnes ont bien voulu nous confier leurs impressions à chaud:

–Quelqu’un lui a dit d’amener tout ce qui reste au Resto du coeur?  Ça sera au moins une bonne action de la soirée. Y crèvent la fin eux et y z’ont pas de protection fonctionnelle..

-Le casting ?  Bourlanges ? Ca lui fait perdre  au bas mot 30 personnes . Marseille en plus ? 60. Pour entendre taper sur l’assemblée nationale et nous coller du Montesquieu et du Anna Harendt à tire larigot?  Merci bien.

-Y’avait même pas de galette ! Bourlanges il économise?

-Ils savent que Macron a dit de faire gaffe au dessus de 70 ans?

–On était venu pour voir les animaux aménés par le Parti de l’Arche de Noé. Que dalle. On est pas prêt de revenir.

-On lui avait dit à Vastel, prévoit pas pour 200. N’en fait qu’a sa tête. N’écoute pas. 

–On a pas vu tante Françoise et oncle Daniel ! Déjà embastillés?

-Fait pas grand chose en 1’47 le monsieur au premier rang qui avait l’air un peu déçu

-Faut que je leur fasse un topo au député et à l’édile sur l’émission qu’ils ont ratée sur les mis en examen du Modem ? Ou Renaux Michel le référent discret mais fidèle aux belles valeurs qu’il partage avec Larem qui dévisse de partout leur en aurait déjà fait un ?

-C’était quoi la maille ce soir ?  20 cms?

-J’avais prévenu les référents de Larem et du Modem : Quand L. Vastel supporte un candidat ou un parti, ça part en nouille. Je leur avais dit.

-Le match Marseille – Bourlanges ? Quel score? 

-etc, etc …

La foule de 14 personnes s’est ensuite retirée en chantant à tue-tête « Macron tu nous as foutu dans une belle … mais le reste de la chanson s’est perdu dans le joyeux brouhaha qui concluait une bien belle soirée d’alliances contre nature, de ralliements de dernière minute, de regrets de ne pas s’être tiré plus tôt de cette galère, et de préparation de règlements de compte sévères.

Jean Guy Croland, en direct de la salle et micro en main