25 avril 2024 | 21:30
Vous etes ici:  / Libre opinion / Urbanisme Episode4 : 2020, le réveil citoyen.

Urbanisme Episode4 : 2020, le réveil citoyen.

Dans les épisodes précédents, une oligarchie soutenue par les partis politiques traditionnels s’est renforcée, laissant de moins en moins la parole aux citoyens.

L’année 2013 fut le commencement d’une série de textes en faveur de la surdensification : le SDRIF (Schéma Directeur de la Région Ile-de-France) imposait à la ville de Fontenay-aux-Roses de construire 1500 logements en 15 ans. Cette première décision politique déconnectée de l’avis des citoyens, fut prise par la majorité PC, PS, PRG… et EELV.

En 2014, un nouveau coup fut porté à la qualité de vie que nous défendons : le vote de la loi « Duflot » ou ALUR, qui donnait aux promoteurs tous les outils pour surdensifier, notamment en supprimant les Coefficients d’Occupation des Sols, et les surfaces minimales pour construire. Cette loi étaitportée par une ministre EELV.

4 ans plus tard, nouveau coup dur : la loi ELAN votée en octobre 2018 par la majorité LaREM, Modem. Les recours effectués par les citoyens pour lutter contre les permis de construire surdensificateurs étaient rendus très difficiles : le maire et les promoteurs devenaient tout puissants.

En 2020, l’histoire doit s’écrire avec les citoyens et non plus avec les partis politiques traditionnels qui ont montré leur déconnexion avec les demandes des citoyens : moins de béton, moins de pollution, plus d’espaces verts, plus de qualité de vie. Certains citoyens se sont particulièrement illustrés dans ce combat contre les promoteurs. Par exemple, Michel Faye a rédigé, à la demande de nombreux habitants, des recours contre les permis accordés par le maire à des projets rejetéspar les Fontenaisiens.

Suzanne Bourdet, soutenue par une équipe de citoyens motivés et prêts à agir, indépendamment de tout parti politique, soutient les recours contre les projets rejetés par les habitants.

L’année 2020, c’est donc celle du réveil citoyen ! C’est l’occasion unique de donner une bonne leçon de démocratie, à ceux qui préfèrent défendre les intérêts des bétonneurs plutôt que ceux des habitants

Laurent Marulaz

LAISSER UN COMMENTAIRE

Votre email ne sera pas publié. Les champs obligatoires sont précisés ( obligatoire )